jeudi 26 juillet 2012

Une Passerelle vers le 4e pilier du Développement Durable ?

Saluons la nouvelle formule de la revue Passerelles, publication du ICTSD (International Centre for Trade and Sustainable Developpement) spécialisée dans les questions liées au commerce et au développement durable sur le continent africain. Cette dernière (nouvelle !) mouture (téléchargeable ici) se consacre essentiellement aux sujets discutés lors de RIO+20, la Conférence des Nations Unies sur le Développement Durable, tenue à Rio de Janeiro le mois dernier.
Tirant les conséquences de l’échec sans doute attendu, mais néanmoins relativement cuisant de cette conférence en termes d’avancées concrètes, et particulièrement sur la mise en place d’une structure institutionnelle internationale qui favorise le développement durable, Jean-Philippe Thomas (son parcours ici) nous y propose un court mais intéressant article : « La gouvernance du développement durable à RIO+20 : pour la fin du système oligarchique » (Pour y accéder directement, cliquez ici). 

L'objectif : renforcer la gouvernance inclusive du développement durable en l'instaurant en 4e pilier...


Selon lui, c’est « le concept de développement durable qui doit être renforcé, non pas en séparant économie et gouvernance, mais en adjoignant un quatrième critère aux piliers du développement durable : la gouvernance, ses institutions et leur cohérence. » Cette proposition s’appuie concrètement sur « les nombreux travaux et innovations politiques (en particulier dans les pays émergents) qui ont opérationnalisé la notion de développement durable (incluant sa gouvernance) [et] constituent des matériaux sur lesquels on peut largement s’appuyer pour lever les ambiguïtés actuelles du contenu de RIO+20 ».

Cette gouvernance « multilatérale », à laquelle appelait la Déclaration de Douala du 18 avril 2012, devrait être « mondiale ouverte et inclusive, respectueuse des dynamiques sociales et populaires et œuvrant dans l’intérêt des générations actuelles et futures. »

Comme le dit Jean-Pierre Thomas dans la conclusion de son article : « On en est loin à la lecture du texte adopté à Rio en 2012. » Acteurs(e)s du développement durable, encore un effort !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire