La parution du numéro d’avril-mai de DAF Magazine, le bimestriel
des directeurs administratifs et financiers, et de son dossier spécial sur la
RSE, auquel Bruno Tavernier, directeur de projet des Jardins de la Cité a
contribué, (vous trouverez le sommaire ici) m’incite
à rappeler un axe important de valorisation « sonnante et trébuchante »
d’une démarche engagée de responsabilité sociétale : la politique sociale
de l’entreprise.
Ainsi, l’introduction du dossier plante-t-elle le décor
environnemental et social du nouveau Daf responsable... un décor durable :
« Développement
durable oblige, l'entreprise doit désormais intégrer les enjeux environnementaux
et sociaux dans son business model. Les parties prenantes (clients, fournisseurs,
salariés, institutionnels...) et la réglementation l'exigent de plus en plus. Les
enjeux liés à la RSE font donc partie des nouveaux risques à gérer pour le Daf.
Il n'a plus d'autre choix que d'adapter son pilotage afin d'insérer ces
informations extra-financières dans son tableau de bord. Reste que convertir
des indicateurs DD en chiffres relève encore du casse-tête. Mais des actions
comme la réduction des émissions de gaz à effet de serre et une bonne politique sociale de l'entreprise
lui permettent d'avoir un ROI visible et une bonne note auprès des investisseurs,
alors pourquoi s'en priver ? »
Une vraie réflexion pour une vraie création de valeur !
Cette « bonne politique sociale » passe notamment « au-delà de l’obligation légale » par une « vraie politique d’emploi de personnel handicapé ». Mais, en vérité vraie, comme le précise vraiment DAF Magazine, « la réussite de cette action nécessite une vraie réflexion en amont ». L’article du dossier consacré à cette vraie question (gestion ?) de fond, pointe que l’intégration du thème du handicap bénéficie globalement à la valeur de l’entreprise, bien au-delà des économies de contribution à l’Agefiph liées au respect de l’obligation légale d’emploi de travailleurs handicapés à hauteur de 6 % des effectifs et de la palette (assez vaste, quoique de moins en moins !) d’aides financières...
La mise en place d’une politique handicap « vraiment »
intégrée constitue, par exemple, « l’occasion
d’associer tous les collaborateurs à une réflexion sur les risques
professionnels ou la gestion du temps de travail ». A minima, le climat social de l’entreprise
s’en trouvera amélioré. Parfois même, comme Bruno Tavernier le
constate sur le terrain, « l'intégration d'un salarié handicapé peut
faire baisser le taux des arrêts maladies, car cela relativise les petits
tracas quotidiens des autres collaborateurs »...
Pour aller plus loin
sur ce sujet, je vous propose de télécharger ici la « vraie et intégrale » synthèse de l’entretien accordé par notre collaborateur à DAF Magazine...
ALORS, POURQUOI VOUS
EN PRIVER ? ;-)