vendredi 25 mai 2012

Les DAF peuvent aussi vraiment compter (sur ?) la RSE !


La parution du numéro d’avril-mai de DAF Magazine, le bimestriel des directeurs administratifs et financiers, et de son dossier spécial sur la RSE, auquel Bruno Tavernier, directeur de projet des Jardins de la Cité a contribué, (vous trouverez le sommaire ici) m’incite à rappeler un axe important de valorisation « sonnante et trébuchante » d’une démarche engagée de responsabilité sociétale : la politique sociale de l’entreprise.


Ainsi, l’introduction du dossier plante-t-elle le décor environnemental et social du nouveau Daf responsable... un décor durable : 

« Développement durable oblige, l'entreprise doit désormais intégrer les enjeux environnementaux et sociaux dans son business model. Les parties prenantes (clients, fournisseurs, salariés, institutionnels...) et la réglementation l'exigent de plus en plus. Les enjeux liés à la RSE font donc partie des nouveaux risques à gérer pour le Daf. Il n'a plus d'autre choix que d'adapter son pilotage afin d'insérer ces informations extra-financières dans son tableau de bord. Reste que convertir des indicateurs DD en chiffres relève encore du casse-tête. Mais des actions comme la réduction des émissions de gaz à effet de serre et une bonne politique sociale de l'entreprise lui permettent d'avoir un ROI visible et une bonne note auprès des investisseurs, alors pourquoi s'en priver ? »

Une vraie réflexion pour une vraie création de valeur !


Cette « bonne politique sociale » passe notamment « au-delà de l’obligation légale » par une « vraie politique d’emploi de personnel handicapé ». Mais, en vérité vraie, comme le précise vraiment DAF Magazine, « la réussite de cette action nécessite une vraie réflexion en amont ». L’article du dossier consacré à cette vraie question (gestion ?) de fond, pointe que l’intégration du thème du handicap bénéficie globalement à la valeur de l’entreprise, bien au-delà des économies de contribution à l’Agefiph liées au respect de l’obligation légale d’emploi de travailleurs handicapés à hauteur de 6 % des effectifs et de la palette (assez vaste, quoique de moins en moins !) d’aides financières...

La mise en place d’une politique handicap « vraiment » intégrée constitue, par exemple, « l’occasion d’associer tous les collaborateurs à une réflexion sur les risques professionnels ou la gestion du temps de travail ». A minima, le climat social de l’entreprise s’en trouvera amélioré. Parfois même, comme Bruno Tavernier le constate sur le terrain, « l'intégration d'un salarié handicapé peut faire baisser le taux des arrêts maladies, car cela relativise les petits tracas quotidiens des autres collaborateurs »...

ALORS, POURQUOI VOUS EN PRIVER ? ;-)